En effet, avant de retirer cette base de données, plus de 800 personnes aurait eu le temps de le télécharger puis de le faire tourner via des logiciels de peer-to-peer. Les informations permettaient d'identifier clairement les requêtes de certains particuliers. En effet, dans ce fichier chaque abonné était identifié par un « matricule unique ». Certains internautes ayant cherché leur propre nom ou les noms de leurs proches sur le moteur de recherche se retrouvent donc directement identifiés.
Dans leur plainte ces utilisateurs expliquent que cette association facilement détectable entre un abonné et son matricule révèle alors certaines informations très compromettantes pour des milliers d'individus : sexualité, maladie mentale, alcoolisme, situation d'inceste, viol, adultère ou encore violence domestique. Le procès devrait se dérouler au mois de novembre 2011.