Chez Hyundai, tout le monde ne verrait pas d'un très bon œil un rapprochement avec Apple. Certains estiment en effet que les contraintes seraient trop nombreuses.
Si les rumeurs au sujet d'une prochaine Apple Car fleurissent de part et d'autre de la Toile, Apple ne les a jamais confirmées. Reste que la société a largement investi dans ce marché au cours des dernières années. En début de mois dernier, Hyundai affirmait être en discussion avec Apple sur le sujet.
Un clash de titans
Dans l'une de ses dernières dépêches, Reuters rapporte que pour produire ses voitures, Apple avait deux options sur la table : Kia ou la maison-mère Hyundai. Finalement, la firme de Cupertino se serait donc rapprochée de la seconde dès 2018. Cependant, l'entreprise sud-coréenne y verrait presque une insulte.
En effet, Hyundai n'a pas pour habitude de produire des pièces détachées et encore moins des véhicules pour un autre constructeur. Elle développe ses propres moteurs ainsi que ses boîtes de transmission.
Reuters rapporte les propos d'un dirigeant de Hyundai, lequel affirme :
« Nous sommes en train d'agoniser sur la manière de faire et on se demande si c'est une bonne idée ou non. Nous ne sommes pas une société qui fabrique des voitures pour les autres. Ce n'est pas comme si travailler avec Apple allait forcément produire de bons résultats ».
Kia reste dans la course
L'entreprise Hyundai Motor Group explique qu'Apple entend acheter des composants depuis divers fournisseurs et souhaite que Hyundai les assemble aux États-Unis. En d'autres termes, Hyundai se positionnerait un peu à la manière de Foxconn sur l'assemblage des iPhone.
« Le groupe craint que la marque Hyundai ne finisse par être perçue comme un simple sous-traitant d'Apple, et cela n'aiderait pas Hyundai dans ses efforts de développement d'une image premium pour sa marque Genesis », explique ainsi le dirigeant proche de cette affaire.
Pour cette raison, le groupe Hyundai aurait envisagé de proposer un partenariat avec Kia Motors qu'il détient à plus d'un tiers et qui dispose d'usines dans l'État de Géorgie aux États-Unis.
Source : Reuters