Google Assistant

Google enrichit son assistant virtuel et permet désormais de programmer des actions pour prendre le contrôle des objets connectés.

L'assistant accueillera en outre des informations de santé de services tiers.

Des objets connectés un peu plus intelligents

Si vous disposez de prises ou d'ampoules connectées compatibles avec l'assistant de Google, alors vous êtes déjà en mesure de formuler des commandes basiques pour activer ou non l'objet. La société annonce une mise à jour apportant davantage de flexibilité.

Avec les Scheduled Actions, l'utilisateur est désormais capable de programmer des commandes, par exemple pour éteindre les lumières à une certaine heure, allumer un arroseur ou une machine à café.

Google précise que les développeurs n'ont aucune mise à jour à effectuer de leurs côtés. Les programmations sont pour l'instant plafonnées sur une période de sept jours. La société précise que l'assistant est capable de comprendre des termes de temporalité tels que « demain » ou « la semaine prochaine », à condition toutefois de spécifier l'heure exacte du déclenchement de l'action.

Cette mise à jour est d'ores et déjà disponible et fonctionnelle.

Fitbit s'immisce au sein de l'assistant

En parallèle, l'assistant de Google peut désormais accueillir des données externes fournies par les services de santé tiers.

Selon Android Police, qui rapporte l'information, à l'heure actuelle, cette fonctionnalité est encore au stade expérimental. Seul Fitbit, racheté par Google en novembre 2019, peut venir s'y greffer. Aucun autre service n'est pour l'instant proposé.

Notons également que seules les données relatives à la qualité du sommeil sont transférées vers Google Assistant. Elles trouveront leur place au sein d'une nouvelle section baptisée bien-être. À terme, on imagine qu'elle rassemblera diverses informations proposées par des appareils tiers compatibles, comme la pulsation cardiaque ou le taux d'oxygène dans le sang.

Soulignons que les autorités européennes n'ont toujours pas donné leurs accords à Google pour finaliser ce rachat de Fitbit. L'Union européenne s'interrogent notamment sur la gestion des données personnelles et la position dominante de Google au regard de la collecte des données. Une décision sera rendue l'année prochaine.

Qu'importe, les deux parties renforcent leurs efforts. Récemment, Fitbit a mis à jour son système d'exploitation pour intégrer les assistants de Google et d'Amazon. Pour Google, une première intégration partielle de Fitbit vise peut-être à montrer aux autorités ses intentions avec ce rachat.