© Clubic
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YouTube ne veut plus de contenus antivax sur sa plateforme. Le géant américain du streaming vidéo compte bien bannir les chaînes et les vidéos qui dénoncent une inefficacité ou encore un danger du vaccin contre la COVID-19.

Plusieurs chaînes de personnalités notoirement connues pour leurs propos antivax ont ainsi été suspendues jusqu'à nouvel ordre, tandis que les contenus défiants à l'égard d'autres vaccins sont également dans le collimateur de YouTube.

La chasse aux antivax est ouverte sur YouTube

Un grand ménage de printemps en ce début d'automne, telle est la politique que YouTube, le géant américain de l'hébergement de vidéos, se décide à mener dès cette fin septembre. Le service de Google entend fermement durcir le ton contre tout contenu remettant en cause les vaccins approuvés par les autorités sanitaires, qu'il s'agisse du fait qu'ils soient potentiellement dangereux ou encore inefficaces.

En conséquence, le bannissement du contenu concerné est en cours, et pas seulement. De nombreuses chaînes YouTube de personnalités antivax ont désormais disparu des radars. C'est notamment le cas de Joseph Mercola, Robert F. Kennedy Jr. et le Children Defense Fund, Erin Elizabeth ou encore Sherri Tenpenny.

Vous ne pouvez donc plus accéder aux chaînes citées, mais le contenu qui y est relatif est (parfois) encore disponible en revanche. Avec l'objectif de créer un climat de sérénité et de lutter contre la défiance à l'égard de la vaccination contre la COVID-19, YouTube durcit à nouveau le ton avec les antivax. Après avoir supprimé dès la fin 2019 toute publicité allant à l'encontre d'une potentielle vaccination, ce sont les premières vidéos qui ont été analysées, et potentiellement supprimées, dès octobre 2020.

Le vaccin contre la COVID-19 n'est pas le seul concerné

YouTube compte bien faire, plus largement, supprimer de nombreux autres contenus définis comme anti-vaccination. La plateforme va ainsi bannir tout contenu désinformant à propos des vaccins contre la grippe, les oreillons, mais aussi la rubéole, la rougeole ou encore les papillomavirus (HPV). Car la COVID-19 n'est pas le seul virus à faire les choux gras des chaînes antivax, loin de là.

Des scientifiques remarquaient déjà en novembre 2020 que YouTube se montrait particulièrement virulent dans le cadre de sa lutte contre les contenus allant contre la vaccination contre la COVID-19, bien plus qu'à l'encontre de nombreux autres sujets plus ou moins offensants et/ou polémiques.

YouTube autorisera cependant des experts médicaux à s'exprimer sur sa plateforme, la scientificité propre à leur fonction faisant foi a priori. De même, celles et ceux partageant leur expérience de vaccination pourront publier leurs vidéos, sauf s'ils « font de la désinformation sur les vaccins », affirme la plateforme. Une information qui ne devrait pas ravir les amateurs de contenus antivax, qui devront donc migrer vers d'autres supports.

Source : WCCFTech