© Rajeshwar Bachu / Unsplash
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L'outil de fact-checking de Google va bénéficier de nouveaux outils qui prendront aussi dorénavant en charge les images.

Google l'avait annoncée : l'entreprise veut s'investir dans la vérification des images et sur leur caractère réel ou non. Et pour commencer, le géant de Mountain View enrichit son outil de fact-checking pour lui permettre de reconnaître la validité d'une image.

À l'origine, il y avait Fact Check Explorer

Google, en tant que moteur de recherche numéro 1 mondial, a des responsabilités particulières quant à la diffusion des informations. Et pour éviter l'explosion des fake news, le groupe américain a mis en place il y a quelques années son « Fact Check Explorer », grâce auquel il est possible, en tapant un thème, de connaître le niveau de réalité d'une information en utilisant tous les articles de fact-cheking ayant traité d'un sujet.

Un fonctionnement qui bénéficie aujourd'hui d'un outil additionnel comme ce que propose Twitter, à savoir la vérification d'images. Ainsi, pour connaître l'historique d'un document de ce genre, il suffira d'ajouter le lien internet y menant ou simplement de l'uploader pour en savoir plus.

Google à l'action © Christian Wiediger / Unsplash
Google à l'action © Christian Wiediger / Unsplash

Petite version bêta deviendra un jour officielle

Grâce à sa technologie, Google pourra ensuite identifier l'ensemble des endroits du web où elle est apparue et les sujets qu'elle permettait d'illustrer afin de rendre plus rapide l'opération de fact-checking. Une possibilité intéressante qui arrive sur la toile à peine quelques semaines après un appel de l'Union européenne au GAFAM pour rendre possible l'identification de documents créés par IA. Cet ajout s'inscrit-il dans une stratégie plus globale de Google de maintien de la réalité à l'ère de l'IA ?

Pour le moment, cet instrument qui permet de savoir si une image est apparue quelque part sur la toile au sein d'un article de fact-checking n'est disponible qu'en bêta. La firme américaine ne veut, par ailleurs, pas s'arrêter là, puisqu'elle met aussi en place « une nouvelle fonctionnalité qui permet aux fact-checkers de voir le contexte et la chronologie d'une image ». Pour moins de fake news ?