Google a donc envoyé une lettre dans laquelle il présente ses propositions permettant de répondre aux questionnements de la Commission européenne. Un porte-parole de l'autorité a confirmé la réception de cette missive en précisant que la Commission est désormais en train de l'analyser. Pour sa part, Google indique avoir « fait une proposition pour répondre aux quatre sujets décrits par la Commission européenne comme sujets potentiels de préoccupation ».
Pour rappel, le commissaire européen chargé de la concurrence, Joaquin Almunia estime que les pratiques de Google peuvent être considérées comme constituant des abus de position dominante sur 4 points. Par exemple, en matière de recherche verticale, elle constate que sur certains sujets comme les restaurants, les actualités ou encore les produits, Google affiche certains liens différemment lorsqu'il s'agit de concurrents.
De même, l'Europe est critique au sujet des accords signés entre Google et ses partenaires au sujet de la publicité affichée suite à une recherche en ligne depuis un site tiers. La Commission en conclut que : « de fait, ces sites ont passé un accord d'exclusivité avec Google ce qui a pour effet d'éteindre toute concurrence avec d'autres fournisseurs de services proposant des publicités ».
Reste désormais à connaître qu'elle sera la réponse de la Commission européenne. Si elle se déclare satisfaite des éclairages apportés par Google, elle pourrait décider de clore l'enquête. A défaut, elle pourrait prononcer une lourde amende à l'encontre de la firme américaine.
Mise à jour
Joaquin Almunia vient d'adresser un message favorable à l'attention de Google. Le commissaire européen à la concurrence s'est déclaré satisfait suite aux précisions apportées par le groupe américain au sujet de ses pratiques en matière de recherche en ligne. « Je peux confirmer que nous avons trouvé un bon terrain d'entente basé sur les propositions de Google », a ainsi déclaré un porte-parole de la Commission.
Pour l'instant, la teneur de ces propositions n'est pas connue. Toutefois, l'Europe et Google devraient adresser rapidement une communication sur le sujet.
Version initiale de l'article publié le 03/07/2012 à 12h45