L'agence Reuters évoquait fin janvier l'approche d'un accord imminent entre Google et l'Union européenne : ce dernier vient d'être confirmé le 5 février par Joaquin Almunia, le commissaire chargé de la concurrence. « La nouvelle proposition de Google est de nature à résoudre les problèmes de concurrence ».
C'est désormais au tour des plaignants, c'est-à-dire les concurrents de Google, de donner leur opinion sur les nouvelles propositions de la firme. Précisément, la firme de Mountain View va devoir présenter ses solutions à trois concurrents qui seront choisi par la Commission européenne « via une méthode objective », et concernés précisément par les propositions de Google pour mettre à pied d'égalité ses propres produits et ceux des autres entreprises au sein de ses résultats de recherche.
S'il est en bonne voie de résolution, le litige est cependant loin d'être clôturé puisque Joaquin Almunia a précisé que cette étape finale devrait durer plusieurs mois. Néanmoins, la Commission européenne, satisfaite cette fois-ci des propositions de Google, ne devrait pas revenir sur sa décision durant cette période.
La situation tourne donc en faveur de Google, qui devrait échapper à une amende dont le montant aurait pu s'élever à plusieurs milliards de dollars, à hauteur de 10% de son chiffre d'affaire annuel. Suite, et probablement fin de l'histoire dans quelques mois.