La Commission Européenne scrute toujours les activités de Google après avoir reçu plusieurs plaintes. La firme californienne entretiendrait une position de monopole sur le secteur de la recherche en ligne et en profiterait pour mettre en avant ses propres services ainsi que ceux de ses partenaires. Selon les plaignants représentés par FairSearch et parmi lesquels nous retrouvons TripAdvisor, Expedia, Hotwire, Nokia, Oracle, Twenga ou ShopCity, Google nuirait volontairement à leur développement économique.
Mais Eric Schmidt, ancien PDG de Google et président du conseil d'administration de la société, entend proposer une nouvelle version du réel paysage concurrentiel auquel Google doit faire face. Si de prime abord, l'on opposerait le moteur de recherche Google à ceux de Bing et Yahoo!, l'homme explique :
Beaucoup de gens pensent que nos principaux concurrents sont Bing et Yahoo!. Mais vraiment, notre plus gros adversaire dans la recherche est Amazon.
Il ajoute que les gens se rendent directement sur le site de Jeff Bezos pour effectuer leurs achats, une pratique qui, dans une certaine mesure, nuirait donc aux ventes des petites boutiques en ligne ne pouvant s'aligner sur le cyber-commerçant au niveau des tarifs.
Eric Schmidt souhaite en outre démentir le fait que Google se positionne comme la principale porte d'entrée du Web. Selon le Financial Times, qui rapporte l'information, M. Schmidt affirme que la prochaine génération des internautes sera tournée vers les usages mobiles. « Et l'application la plus populaire au monde - ainsi qu'en Europe - est Facebook, une société qui se décrit elle-même comme la "bretelle d'accès" à Internet ».