Au mois d'août dernier, le magazine Coast News avait déposé une plainte à l'encontre de Google en expliquant que la société avait volontairement diminué son positionnement au sein du moteur de recherche. Le plaignant estimait que Google n'avait aucune raison valable pour effectuer cette manipulation, le site étant positionné en pôle position sur Yahoo et Bing pour des requêtes données.
Dans le cadre de ce procès, la cour de San Francisco a jugé que Google avait parfaitement le droit de choisir le positionnement des sites Internet au sein de son propre moteur de recherche. Le juge explique que Google est protégé par le premier amendement, lequel invoque la libre expression et donc de manipuler librement son service.
Cette affaire relance inlassablement le débat sur Google et ses 90% de part de marché : peut-on forcer une société à adopter une position neutre sur son propre service ? Une société en position de monopole peut-elle être responsable des conséquences économiques attribuées au ranking des plateformes e-commerce ?
Ces questions obtiendront prochainement une réponse de la part de la Concurrence Européenne qui a ouvert une enquête après avoir reçu plusieurs plaintes formulées par TripAdvisor, Expedia, Hotwire, Nokia, Oracle, Twenga ou ShopCity, tous étant représentés par FairSearch.org.
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