La firme de Moutain View a jeté son dévolu sur la Finlande et la Belgique, après avoir déjà investi plusieurs milliards d'euros en Europe.
Google et les data centers, c'est une affaire qui roule en Europe. La société américaine a annoncé, lundi, un nouvel investissement de l'ordre de 600 millions d'euros pour ériger un tout nouveau centre de données du côté de Saint-Ghislain en Belgique, à une quinzaine de kilomètres de la frontière française. Ce data center devrait être fonctionnel à l'horizon 2021.
Un data center moins gourmand en énergie
Il s'agira du quatrième centre de données construit par la firme de Moutain View en Belgique. L'investissement de Google s'y élève à 1,6 milliard d'euros. La ville de Saint-Ghislain avait déjà accueilli le premier data center européen de Google, qui y emploie 350 personnes à temps plein, hors sous-traitants. Ce dernier faisait d'ailleurs figure de modèle puisqu'il était le premier au monde à fonctionner sans réfrigération, en puisant les eaux usées d'un proche canal industriel, ce qui limite, bien que modestement, sa consommation d'énergie globale.Cet investissement de plus d'un demi-milliard d'euros de Google fait suite à celui annoncé la semaine précédente, du même montant. La société a en effet officialisé la construction d'un nouveau data center à Hamina, au sud-est de la Finlande, le second du pays des Mille Lacs, pour un montant de 600 millions d'euros.
Google investit en Europe mais fuit toujours la France
Ces douze dernières années, Google a investi quelques 4,3 milliards d'euros dans cinq installations européennes, et une sixième devrait prochainement voir le jour au Luxembourg. La société californienne continue de poser ses pions alors qu'arrive son service de cloud gaming Stadia.Ce qu'il est intéressant de noter, c'est qu'au contraire d'autres géants comme Amazon ou Microsoft, Google refuse toujours de s'installer en France. La société fuit l'Hexagone comme la peste, ce qui contrarie forcément l'ensemble des DSI françaises, qui aimeraient que leurs données soient hébergées en France.
Source : Les Echos