© Huawei
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Le 13 août dernier, la licence temporaire qui autorisait les entreprises américaines à commercer dans un cadre très strict avec Huawei est arrivée à échéance. Les utilisateurs des smartphones de la marque s’inquiétaient alors que cela signe tacitement l’arrêt de mort de leur appareil, lequel ne pourrait a priori plus être mis à jour.

Huawei a cependant une bonne nouvelle à annoncer aujourd’hui. Si l’entreprise ne détaille pas le procédé, elle annonce que tous ses précédents smartphones continueront d’être mis à jour. En d’autres termes : l’expiration de la licence temporaire ne change finalement rien.

Les anciens smartphones Huawei et Honor continueront d’être mis à jour

Plus optimiste que Google, Huawei ? Tout porte à le penser. Il y a deux jours, le géant du Web confirmait à demi-mot que c’était bien cette licence temporaire qui l’autorisait à publier des correctifs de sécurité sur les anciens appareils Huawei. Mais l’entreprise chinoise, récemment devenue premier constructeur mondial de smartphones, confirme aujourd’hui l’impact limité de cette échéance.

Sur Twitter et dans les colonnes de Huawei Central, un porte-parole de la firme de Shenzhen assure que « nos clients pourront continuer à recevoir des mises à jour et des services grâce à la forme de la communauté open-source et à nos capacités avancées de recherche et développement ».

« Pour les téléphones dotés de Google Play, toutes les applications téléchargées via Google Play et les Google Apps continueront à recevoir des mises à jour. Pour les smartphones qui n’intègrent pas Google Play, de nouvelles applications et des mises à jour peuvent être obtenues grâce à Huawei AppGallery ». 

Les Huawei Mobile Services prennent le relais

Nous ignorons dans le détail comment Huawei va se débrouiller pour continuer de proposer les mises à jour de sécurité — cruciales — sur ses anciens appareils. Mais la réponse la plus évidente semble être que ce sont bien les HMS (Huawei Mobile Services) qui vont prendre le relais des GMS (Google Mobile Services).

C’est notamment ce que l’on comprend de la phrase « grâce à la communauté open-source et à nos capacités de recherche et développement ». En effet, les toutes dernières versions de EMUI et Magic UI (Honor) sont basées sur la version libre d’Android (AOSP) et non pas celle que tout un chacun connait sur son smartphone équipé des GMS.

Un écosystème à part, qui partage néanmoins un tronc commun conséquent, et qui devrait donc permettre à Huawei de corriger peu ou prou les mêmes failles que Google avec ses propres mises à jour de sécurité. 

Source : Huawei Central