Crédit : Huawei
Crédit : Huawei

La division smartphone de Huawei n'est pas à vendre, a fait savoir Ren Zhengfei dans une récente (et rare) déclaration. Il espère encore que l'administration Biden sera favorable à son entreprise.

Après s'être séparé de Honor, il se murmurait que Huawei pourrait également vendre sa propre activité smartphones, notamment les gammes premium P et Mate, face aux difficultés rencontrées suite aux sanctions américaines à son encontre.

Pas de vente de la branche smartphones de Huawei

Le constructeur chinois avait immédiatement démenti ces informations, et son P.-D.G. et fondateur Ren Zhengfei en remet une couche.

Très discret habituellement, il est sorti de l'ombre pour la première depuis plus d'un an pour défendre sa marque et assurer qu'il n'avait aucune intention de se séparer de sa branche mobile, et ce, malgré des prévisions de ventes très faibles pour 2021.

L'ancien numéro 2 mondial du marché du smartphone, derrière Samsung mais devant Apple, croit encore à un retour dans les bonnes grâces de l'administration américaine, et compte sur l'élection de Joe Biden pour faire entendre sa voix.

Huawei en forme, une bonne nouvelle pour les USA

Selon lui, Huawei n'est pas la seule perdante de cette histoire. « Permettre aux entreprises américaines de fournir des biens aux clients chinois est propice à leur propre performance financière. Si la capacité de production de Huawei augmentait, cela signifierait que les entreprises américaines pourraient vendre plus. C’est une situation gagnant-gagnant », estime-t-il.

En effet, Google, Qualcomm et bien d'autres ont perdu un énorme client suite à la mise au banc de Huawei et son placement sur la fameuse liste des Entités. « Je crois que la nouvelle administration pèsera le pour et le contre lorsqu'elle se penchera sur la question. Nous espérons toujours pouvoir acheter beaucoup de composants, de pièces et de machines en provenance des États-Unis afin que les entreprises américaines puissent également se développer avec l'économie chinoise », déclare-t-il.

Le message est passé, la balle est dans le camp des nouveaux responsables américains.

Source : GSMArena