Sauf imprévu, ils arriveront bien au cours du premier trimestre 2021, en mars.
Intel nous a assuré que ses processeurs de bureau de 11e génération, les Rocket Lake-S, débarqueraient « au cours du premier trimestre 2021 ». Un créneau plutôt vague, vous en conviendrez. Heureusement, les fabricants commettent parfois quelques indiscrétions.
Dans le cas présent, c’est Gigabyte qui a vendu la mèche. La société a publié un communiqué officiel vantant la prise en charge des prochains processeurs d’Intel sur ses cartes mères Z490. Au départ, il était écrit noir sur blanc que les puces Rocket Lake-S seraient lancées en mars prochain.
Les Ryzen 5000 ont le champ libre pendant encore quelques semaines
Intel devrait donc honorer sa parole, en frôlant cependant la date limite de peu. Surtout, cela risque de décevoir les clients qui espéraient une sortie dans la foulée du CES 2021 (du 11 au 14 janvier).
En outre, s’accorder ce délai peut devenir un pari risqué pour Intel. En effet, cela laisse le champ libre aux processeurs Ryzen 5000 d’AMD pendant encore quelques semaines. Heureusement pour les bleus, l’offre d’AMD est pour l’instant largement déficitaire et la situation ne devrait de toute façon pas s’arranger avant plusieurs semaines.
Des processeurs toujours gravés en 14 nm, mais qui ont droit à une nouvelle architecture CPU
Comme plusieurs générations de Core, les Rocket Lake-S héritent toujours d’une vieillissante gravure en 14 nm (les Ryzen 5000 sont gravés en 7 nm par TSMC). En outre, les Core i9 se cantonnent à 8 cœurs / 16 threads là où leurs ancêtres directs, les Core i9 Comet Lake-S de dixième génération, avancent 10 cœurs / 20 threads.
Néanmoins, les puces Rocker Lake-S ont le droit à une toute nouvelle architecture CPU baptisée Cypress Cove. Celle-ci induit, selon Intel, une amélioration des IPC (instructions par cycle) d’au moins 10%.
Leurs autres atouts sont une prise en charge du PCIe 4.0 (sous réserve de cartes mères compatibles), quelques instructions supplémentaires telles que la VNNI AVX-512, ainsi qu’un contrôleur mémoire qui gère la DDR4-3200 en natif (DDR4-2933 pour les Comet Lake-S).
À cela s’ajoute également à cela une architecture graphique Xe-LP pour leur iGPU (solution graphique intégrée) capable de prendre en charge jusqu’à trois affichages en 4K à 60 Hz et agrémentée de nouveaux encodeurs de médias.
Enfin, ces Rocket Lake-S utilisent, comme les Comet Lake-S, un socket LGA1200. C’était l’objet première de la publication de Gigabyte : cela est gage de rétrocompatibilité avec certaines cartes mères série 400. De nouvelles cartes mères série 500 feront tout de même leur apparition, sur chipset Z590, B560 ou H510.
Sources : Tom's Hardware, Gigabyte