L'institution souhaite notamment en savoir plus sur la stratégie d'Intel d'introduire la sécurité au sein même des microprocesseurs. Pour cause, Dave De Walt, le p-dg de McAfee avait expliqué que comment il souhaitait ajouter une dose de sécurité dans l'hyperviseur (plate-forme qui permet à plusieurs OS d'être « synchronisés » dans un environnement virtualisé). Pour confirmer cette position, Paul Otellini, le p-dg d'Intel, avait alors pris pour exemple l'AMT (Active Management Technology) utilisée dans les puces vPro d'Intel...
Il faut donc croire que malgré l'aval des Etats-Unis, des interrogations subsistent encore. Il se peut que l'Europe considère que la filiation McAfee-Intel puisse nuire à la concurrence sur le marché des microprocesseurs, notamment face à des concurrents comme AMD. La Commission européenne doit se positionner le 12 janvier prochain.