Microsoft a ajouté 12 langues à son service de traduction, qui peut désormais traduire plus de 100 langues.
D'après l'entreprise, le service prend désormais en charge des langues parlées par 5,66 milliards de personnes.
12 langues ajoutées au service
Microsoft a annoncé que son service Translator a franchi une nouvelle étape importante : il prend désormais en charge plus de 100 langues. Pour arriver à ce nombre, 12 langues ont récemment été ajoutées au service : le bachkir, le maldivien (ou divehi), le géorgien, le kirghiz, le macédonien, le mongol (cyrillique et traditionnel), le tatar, le tibétain, le turkmène, l'ouïgour et l'ouzbek (en alphabet latin).
L'entreprise a expliqué être arrivé à ce nombre grâce à l'amélioration de sa technologie. Depuis 2016, la traduction automatique neuronale, ou NMT pour Neural Machine Translation, est utilisée par Microsoft pour améliorer son service de traduction. Si elle a conduit à des avancées considérables dans la qualité des traductions, c'est l'utilisation à partir de 2019 du modèle d'apprentissage profond appelé transformeur qui a permis à l'entreprise d'augmenter le nombre de langues disponibles à la traduction. Il permet de créer des modèles pour des langues pour lesquelles peu de références et données sont disponibles en s'appuyant sur du matériel provenant d'autres langues de la même famille.
Les langues de 72 % de la population mondiale prises en charge
Avec ces ajouts, la société indique prendre en charge des langues parlées par 5,66 milliards de personnes, ce qui représente 72 % de la population mondiale. Le service Translator est intégré à plusieurs produits Microsoft, comme Microsoft 365 pour la traduction de documents, le navigateur Edge pour traduire des pages web, SwiftKey pour la traduction de messages et l'application mobile Microsoft Translator.
L'entreprise indique vouloir continuer ses efforts de traduction, surtout pour les langues en voie de disparition. Mais, comme rappelé par VentureBeat, la traduction n'est pas à l'abri d'un problème qui concerne l'intelligence artificielle en général : la présence de préjugés racistes ou sexistes. Une problématique qui avait été en partie réglée par Google en incluant des traductions au féminin et au masculin.
Zoom : la traduction en direct arrive, 12 langues concernées
Sources : VentureBeat, Microsoft