© Bridgett SITER / US ARMY
© Bridgett SITER / US ARMY

L'armée américaine et Microsoft ont récemment tissé un partenariat autour du casque de réalité mixte HoloLens. Malheureusement, les premières expérimentations n'ont pas été très concluantes.

Mais d'après les premiers retours, tout n'est pas nécessairement à jeter non plus…

Une expérience qui tourne mal

En août dernier, l'armée américaine a choisi d'acheter environ 5 000 casques HoloLens à Microsoft. L'objectif affiché par ce partenariat était de recueillir des informations sur le terrain et en situation réelle. Ce programme devait initialement permettre d'optimiser le périphérique pour son utilisation dans un cadre militaire, le tout dans l'optique de posséder un outil capable de fournir des informations capitales sur un champ de bataille.

Mais pour l'instant, force est de constater que tout ne se passe pas comme prévu. En effet, des défaillances majeures de l'HoloLens ont été rapportées ces derniers jours. On parle d'un champ de vision trop limité, d'un encombrement conséquent pour le soldat qui porte le casque, d'une fatigue oculaire et de nausées après moins de trois heures d'utilisation. Ce qui n'est clairement pas idéal dans le cadre d'un affrontement…

Un enterrement déjà envisagé ?

Ainsi, c'est dans un document de 80 pages que les dysfonctionnements ont été détaillés. Dans ce rapport non classifié, on apprend aussi que ces tests avec l'HoloLens se sont avérés un échec dans quatre des six domaines expérimentés sur le terrain. Trop de fonctionnalités essentielles se sont révélées défaillantes, et le taux d'acceptation des soldats reste extrêmement faible. Alors, faut-il s'attendre à un arrêt pur et simple du programme ? Pas du tout !

L'armée américaine ne compte effectivement pas baisser les bras. Au cours d'une déclaration, le brigadier Christopher Schneider a reconnu ces problèmes tout en précisant que des améliorations seront apportées au fur et à mesure. Par exemple, le travail a déjà débuté sur l'optimisation de la luminosité des capteurs des lunettes, ou encore sur la clarté d'affichage.

Bref, l'armée compte simplement revoir son calendrier de mise en service pour avoir le temps de gommer ces accrocs techniques.

Source : Engadget