La Surface Neo de Microsoft.
La Surface Neo de Microsoft.

Les écrans pliables de smartphones et tablettes se répandent chez les constructeurs, et ils ont déjà beaucoup fait parler d'eux ces dernières années. Les enseignes comme Samsung, Xiaomi ou Apple annoncent régulièrement de nouveaux appareils sur ce segment.

Microsoft en fait aussi partie. Selon un brevet, la société proposant déjà des écrans pliables sur sa gamme Surface travaillerait désormais sur un nouveau produit à double écran pliable et détachable. Chaque écran pourrait ainsi être utilisé de manière indépendante.

Limiter la casse

Le brevet a été déposé en mai dernier sous le nom de « dispositif articulé ». Celui-ci repose sur une longue charnière magnétique permettant de réunir ou de séparer deux écrans afin qu'ils soient synchronisés.

Cette charnière reposera sur un matériau ferromagnétique (comme le fer).
Pour l'enseigne, la configuration contribuera à réduire le risque de casse. Chaque partie étant indépendante et uniquement liée à l'autre par magnétisme, chacun des deux écrans présentera une meilleure étanchéité à la poussière et aux corps étrangers qui risqueraient de l'endommager.

brevet microsoft pliable

Selon le brevet, cette liaison magnétique ne doit pourtant autoriser l'ouverture que sur un angle de 180°. Il ne devrait donc pas être possible de disposer les deux écrans dos à dos (à moins de les détacher, bien sûr).

Un brevet, pas (encore) une réalité

Une fois assemblées, les deux parties ne constitueront plus qu'un seul écran. Microsoft précise toutefois que lorsqu'elles seront séparées, ces deux parties pourront être utilisées indépendamment l'une de l'autre. Le dépôt précise : « L'utilisateur peut séparer les parties de l'appareil et les utiliser individuellement. En tant que telles, d'un certain point de vue, les implémentations actuelles de charnières magnétiques peuvent être considérées comme des charnières virtuelles ».

Ce nouveau brevet évoque ainsi la gamme Surface déjà proposée par Microsoft. Rappelons néanmoins que les brevets déposés par les sociétés n'indiquent pas nécessairement une mise en vente prochaine des produits dans le commerce. Si Microsoft dépose régulièrement des brevets susceptibles d'être intégrés à ses appareils, tous ne deviennent pas une réalité.