Les relations entre la Chine et Microsoft sont tendues depuis plusieurs mois. Le gouvernement du pays a décrété en mai dernier que les ordinateurs administratifs et publics ne devaient plus utiliser Windows 8, une décision si subite qu'elle a provoqué l'incompréhension et la surprise de Microsoft. Puis, en juin, la Chine s'en est ouvertement prise à plusieurs entreprises américaines, coupables selon elle d'espionner la Chine à travers leurs différents produits. Microsoft, mais également Apple, Facebook ou encore Google étaient alors décrits comme « des pions du gouvernement américain » qui méritaient punition. Vraisemblablement, la position de la Chine est toujours la même.
Si le gouvernement semble estimer que les entreprises américaines sont une menace pour la cyber-sécurité de la Chine, les tensions concernent en premier lieu Washington et Pékin, puisque le gouvernement américain accuse son homologue chinois de perpétrer des cyberattaques à son encontre depuis plusieurs années. Des accusations retournées à l'envoyeur par la Chine. Face à des discussions qui peinent à avancer, les autorités chinoises pourraient bien décider de s'attaquer au cas par cas aux entreprises américaines présentes sur son territoire.
« Nous cherchons à faire des produits qui répondent aux critères de sécurité et de fiabilité que les clients attendent et nous répondrons à toutes les inquiétudes que le gouvernement peut avoir » a déclaré un porte-parole de Microsoft suite aux perquisitions.