Pour séduire les professionnels, Microsoft met en avant les spécifications de sa tablette. La Surface Pro 3 embarque un écran de 12 pouces, propose des modèles comprenant du Core Intel i3, i5 ou i7, un minimum de 4 Go de mémoire vive ainsi qu'un clavier (en option payante, à 130 euros) et un stylet permettant de lancer rapidement certains programmes comme One Note.
L'absence de certains éléments comme Office pourrait néanmoins rebuter certains utilisateurs. La suite peut toutefois être acquise en aval, après une période d'essai, l'utilisateur pouvant bénéficier de l'ensemble des fonctionnalités que propose la suite bureautique.
Outre ces éléments, le groupe de Redmond vise les sociétés dont le parc de postes portables doit être remplacé. Dans cette optique, Microsoft cherche à pousser les professionnels à rationaliser leurs équipements informatiques en ne faisant pas l'acquisition d'un PC ou Mac portable et d'une tablette mais d'un appareil unique, censé répondre à l'ensemble des attentes. Microsoft cible ici en particulier les commerciaux, les professionnels devant présenter des rapports, les designers ou même les étudiants.
Selon Marc Jalabert, directeur des produits grand public pour Microsoft, ce type de produit permettra à ses clients de « rationaliser les achats IT dans le domaine de la mobilité ». Il positionne ainsi le produit, dont la rédaction a déjà réalisé le test, comme un concurrent direct au MacBook Air d'Apple mais également à l'iPad.
Microsoft tente donc de modifier les habitudes des professionnels en matière de productivité. Pour ceux qui souhaitent franchir le pas de l'hybride, le premier prix de la Surface Pro 3 se situe à 799 euros alors que le modèle le plus puissant doté d'un Core i7 et de 8 Go RAM est proposé à 1 949 euros.
Notre vidéo test de Surface Pro 3
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