Lorsque le système Android s'est invité sur le marché des smartphones, Microsoft, et plus particulièrement le PDG de l'époque, Steve Ballmer, pointait de nombreuses violations de propriétés intellectuelles. Plutôt que d'entrer en procès avec l'ensemble des fabricants partenaires de Google, la firme de Redmond décidait de négocier avec eux afin d'obtenir une commission sur chacun de leurs terminaux vendus, qu'il s'agisse d'un smartphone ou d'une tablette.
Au fil des années, Microsoft a ainsi multiplié les partenariats avec HTC, ZTE, Quanta, Compal, LG, Asus ou encore Pantech. Nous apprenions par exemple en 2011 que HTC reversait 5 dollars sur chacun de ses smartphones Android. Aussi sur l'année 2013, Samsung avait payé 1 milliard de dollars en royalties à Microsoft.
- Téléchargez Android SDK
Seulement, ces revenus tendent à décliner. En publiant ses résultats financiers en fin de semaine dernière, la société explique en effet, que ceux-ci sont en baisse de 26% par apport à l'année précédente. Selon Business Insider, qui rapporte l'information, Chris Suh, responsable des relations avec les investisseurs, affirme : « la nature des terminaux sur ce marché a basculé vers le bas de gamme ». En d'autres termes, le marché est dominé par des smartphones d'entrée de gamme. La commission de Microsoft s'en trouve alors affectée.
Par ailleurs, Android serait particulièrement prisé en Chine et en Inde et plusieurs de ces fabricants locaux ne disposent tout simplement pas d'accords de licence avec Microsoft. La firme de Redmond n'a pas cité de sociétés spécifiques mais sous-entend donc qu'elles enfreignent ses brevets.
A lire également :