© Nintendo
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La version émulée de l'excellent The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom ne cesse de s'améliorer… mais cela a un certain prix.

Alors que le titre très attendu de Nintendo avait fait l'objet de fuites majeures avant sa sortie en ce sens, les moddeurs continuent d'en peaufiner l'émulation, notamment sur Yuzu ou Ryujinx.

Tears of the Switch

Si la version originale de Tears of the Kingdom a déjà ravi tant les critiques que le public, les performances sur cette bonne vieille Nintendo Switch ne sont clairement pas une des raisons principales de son impressionnant succès.

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Pour cela, il faut en effet passer par la case émulation sur PC, avec des résultats qui ne cessent de s'améliorer grâce aux efforts de nombreux moddeurs en la matière. Le déploiement de mods comme un taux d'images par seconde dynamique sur Yuzu ou Ryujinx permet ainsi aujourd'hui de faire tourner le jeu en 4K à plus de 60 FPS… à condition d'avoir une configuration bien accrochée. Tel est notamment le cas de NoBigDeal La (dont les vidéos sur le sujet ne sont malheureusement consultables que sur YouTube).

Une opération à éviter de reproduire chez soi

Le vidéaste a en effet partagé les specs de la bête de course utilisée pour pousser cette exclusivité Switch dans ses derniers retranchements. Compte tenu du fait qu'un émulateur se veut plus gourmand que de faire tourner un jeu directement, il va sans dire qu'il faut un hardware particulièrement musclé pour jouer au dernier jeu Zelda dans les meilleures conditions.

NoBigDeal La indique ainsi en description de la vidéo la machine utilisée pour parvenir à ce fort chatoyant résultat et comprenant notamment :

  • Carte mère : ROG MAXIMUS ZL90 HERO ;
  • Carte graphique : MSI GeForce RTX 4090 SUPRIM LIQUID X 24 Go ;
  • Processeur : Intel Core i9-13900K ;
  • Mémoire vive : G.SKILL Trident Z5 DDR5-5600 64 Go.

Il y mentionne également les paramètres détaillés et les mods employés pour faire tourner Tears of the Kingdom en 4K à plus de 60 FPS, en l'occurrence sur une version en accès anticipé de Yuzu.

Une marche à suivre à ses risques et périls, même si l'on possède une copie originale du jeu. L'émulation est en effet pour rappel considérée comme un acte de piratage ou de violation de la propriété intellectuelle d'autrui, passible de sévères sanctions. Cela s'applique bien sûr également au vol d'une copie physique, chose qu'une personne s'étant fait embaucher chez Amazon afin de perpétrer cet acte a compris de manière cuisante…