Nintendo a déclaré la guerre aux sites qui piratent son contenu. Après une première victoire juridique au Royaume-Uni, l'entreprise japonaise poursuit une plateforme de partage de ROM et lui réclame plusieurs millions de dollars de dédommagement.
Depuis de nombreuses années, l'industrie du jeu vidéo tente de trouver des parades pour lutter contre le piratage de ses œuvres. Et ces derniers temps, Nintendo semble déterminée à passer à l'offensive, en portant le litige devant les tribunaux.
Quatre sites bloqués au Royaume-Uni
Cette initiative a été couronnée d'un premier succès. En effet, au Royaume-Uni, la société japonaise a remporté son procès et obtenu le blocage, par les cinq principaux FAI du pays, de quatre sites pirates. Ces derniers distribuent des jeux Switch de façon illégale et proposent des méthodes pour contourner les restrictions de la console.Nintendo a célébré cette décision, considérée comme une grande victoire. D'autant plus que, d'après l'entreprise, les pirates ne portent pas seulement préjudice à ses marques, mais mettent également en péril l'activité des développeurs, qui dépendent des ventes de jeux.
Plusieurs millions de dollars de réparations
Et les créateurs de la Switch n'entendent pas s'arrêter là. Ils ont ainsi intenté une action en justice contre le site RomUniverse. Celui-ci propose à ses utilisateurs d'accéder à un large catalogue de jeux Switch, Wii, DS, Game Boy Advance, etc., moyennant un abonnement de 30 dollars par an (environ 27 euros).De cette façon, la plateforme enfreindrait à la fois les lois sur le droit d'auteur et sur celui des marques. Par conséquent, dans le cadre de la procédure, l'entreprise japonaise réclame jusqu'à 150 000 dollars (135 000 euros) pour chaque jeu partagé enfreignant le droit d'auteur et une somme pouvant s'élever à 2 millions de dollars (1,8 million d'euros) pour atteinte à sa marque.
Source : Engadget