Dans le même temps, l'équipementier compte créer d'autres emplois en évoquant 5 000 nouveaux postes dans le monde. 200 embauches sont également évoquées en France notamment sur la R&D et la mobilité.
Un tel plan est prévisible au regard de la situation dans laquelle se trouve le groupe. En début d'année, Alcatel-Lucent annonçait avoir subi une perte d'exploitation de 125 millions d'euros, principalement causée par un déficit de 149 millions de l'activité Réseaux. L'équipementier doit aussi composer avec une dette de taille, évaluée à 2,2 milliards d'euros d'ici 2015. Il applique également déjà un plan de restructuration baptisé « Performance », devant lui permettre de supprimer 5 500 postes et économiser 1,25 milliard d'euros.
Ainsi, en septembre dernier, Michel Combes, p-dg du groupe insistait sur le fait qu' « un ajustement de la structure de coûts de l'entreprise dans l'ensemble des pays, est nécessaire ». Le dirigeant annonçait à ce titre mener des discussions avec les partenaires sociaux afin de présenter une annonce sur l'emploi cet automne.
Si les sites de Villarceaux (R&D) et Lannion (mobile et les réseaux) semblent épargnés par ce nouveau volet, les points de Toulouse et Rennes devraient fermer. D'autres seront relocalisés (Paris Suffren) ou cédés (Ormes) mais certaines implantations font encore débat comme le site d'Orvault près de Nantes. Enfin, les activités Entreprise et Câble sous-marin semblent épargnées par ces mesures.