Se pourrait-il que la transaction de 40 milliards de dollars capote du fait de retards dans son approbation ?
Évoqué en septembre dernier, le rachat d'ARM par NVIDIA n'est pas encore effectif et les validations nécessaires auprès des multiples organismes de contrôle ne simplifient clairement pas les choses… même si les administrations ne sont pas seules en cause.
Le processus de validation n'a pas démarré
Un temps estimé à 32 milliards de dollars, le montant de la transaction entre Softbank - actuel propriétaire du Britannique ARM - et NVIDIA serait finalement plus proche des 40 milliards. Une somme colossale, mais qui ne garantit en rien la réussite de l'opération.
En effet, relayé par nos confrères de Tom's Hardware, The Telegraph précise que des retards dans le processus de validation au sein de l'Union européenne pourraient mettre en péril ce rachat. Il faut effectivement savoir que la Commission européenne est en congé à partir d'aujourd'hui, lundi 26 juillet, et que les travaux de vérification n'ont même pas débuté.
Une décision en mars 2022 ?
Des voix se sont vite élevées pour pointer du doigt le manque de réactivité de l'administration européenne. Pourtant, dans le cas présent, il semblerait que les choses soient un peu plus complexes. En effet, The Telegraph souligne que NVIDIA n'a pas encore transmis les documents nécessaires à l'examen des régulateurs européens.
Sachant que la Commission européenne ne se réunira pas avant début septembre pour étudier ce genre de situation, cela repousse d'autant la potentielle validation de la transaction. Tom's Hardware précise que de tels examens durent au minimum six mois. Dans le meilleur des cas, il faudrait donc attendre mars 2022 pour obtenir une validation.
Bien sûr, ce « meilleur des cas » ne se produit jamais et c'est là que les choses se compliquent pour NVIDIA. L'Américain avait effectivement évoqué un deal sous 18 mois - donc jusqu'en mars 2022 - au moment de formuler son offre de 40 milliards de dollars. Il avait toutefois parlé d'une extension possible jusqu'en septembre 2022.
Notez que l'Union européenne n'est pas la seule à ralentir la transaction puisque, pour le moment, NVIDIA n'a reçu aucune approbation que ce soit des régulateurs américains, britanniques, japonais ou chinois. Il reste du pain sur la planche…
Source : Tom's Hardware, The Telegraph