Installé sur les puces NVIDIA depuis la génération Turing, mais inutilisé jusqu'à présent, le GSP (ou GPU System Processor) vient d'être activé par NVIDIA. Ce petit élément du GPU devrait permettre d'améliorer les performances, essentiellement sur PC portables et serveurs.
Dans de la documentation Linux, NVIDIA annonce discrètement avoir débloqué une nouvelle fonctionnalité pour ses cartes graphiques professionnelles : le GPU System Processor. Comme l'explique Tom's Hardware, ce petit élément présent sur les puces NVIDIA n'avait pas encore été exploité. Il fonctionne comme un coprocesseur et permet de décharger le CPU des tâches relatives à l'initialisation et à la gestion du GPU, pour les gérer directement sur… le GPU.
Le GSP débloqué par NVIDIA
On apprend que cette nouveauté a été débloquée par l'intermédiaire des derniers pilotes NVIDIA (version 510.39.01 ou ultérieure) sur l'ensemble des modèles allant de la Tesla T4, fondée sur Turing, à la série A de NVIDIA, comme les A100, A2 et A40.
Le recours au GSP devrait notamment aboutir à réduire la latence globale du système, et donc à améliorer les performances, promet NVIDIA. La firme admet néanmoins que cette fonctionnalité est encore limitée à ce stade, mais elle devrait prendre plus d'importance à l'avenir. Elle contribuera aussi à réduire la charge du processeur.
Une fonctionnalité réservée (pour l'instant) aux cartes pros…
Comme indiqué plus haut, NVIDIA réserve pour l'instant la fonctionnalité GSP aux cartes graphiques professionnelles, utilisées sur certains PC portables, sur stations de travail et sur serveurs. Il serait cela dit surprenant que la firme prive ses références grand public du GSP et de l'optimisation des performances qu'il permet. NVIDIA assure d'ailleurs que cette fonction sera centrale pour les ordinateurs portables Max-Q, prévus en 2022 et au-delà.
Reste que la marque au caméléon ne donne pas encore de données précises quant aux gains de performances attendus avec l'activation du GSP. Réduire la charge de travail du processeur devrait toutefois avoir un impact relativement notable sur le calcul et le jeu, d'autant que les jeux récents, grâce à leurs API de bas niveau, souligne Tom's Hardware, tirent de plus en plus parti de la puissance du CPU.
Source : Tom's Hardware