De plus en plus cher, l’option « Full Self-Driving » de Tesla va subir une nouvelle augmentation au 1er juillet. Elon Musk annonce une hausse de 1 000 $ et explique pourquoi le prix augmente sans cesse.
Alors que les fonctions de l’AutoPilot ne permettent toujours pas de profiter d'une voiture autonome de niveau 4, Elon Musk annonce que son prix va continuer à augmenter au fil du temps et du développement de cette option déjà onéreuse.
Plus de 100 000 $ à terme
Pas de panique, il ne s’agit pas là du prix futur de l’option, mais de sa vraie valeur, bien que la différence entre les deux pourrait ne plus exister dans un avenir plus ou moins lointain.
Et pour cause, les équipes de Tesla ne cessent d’améliorer les capacités de conduite autonome des véhicules, et l'enjeu est énorme pour le constructeur.
Ces augmentations de prix à répétition, pour une fonction encore inutilisable dans sa globalité à l’heure actuelle, sont souvent décriées par les internautes et utilisateurs de Tesla. Pourquoi payer 6 300 € (prix actuel) pour une option qui ne servira peut-être à rien, ne serait-ce qu'au regard du cadre réglementaire qui en restreint fortement l’utilisation ?
Une option qui pourrait rapporter gros !
Récemment, Elon Musk a expliqué que la valeur de son FSD était liée à son projet de robots taxis. Concrètement, le groupe chercherait à proposer à tous les propriétaires d’une Tesla équipée de l’option de conduite entièrement autonome, de laisser leur voiture à disposition lorsqu'ils ne s'en servent pas.
Ainsi, dans l'idée d'Elon Musk, au lieu de laisser sa voiture garée sur le parking du travail ou dans le garage de la maison, le propriétaire pourrait la faire travailler pour lui en tant que taxi entièrement autonome et en tirer des revenus.
Une Tesla ne serait alors plus source de moins-value, mais pourrait même, à terme, générer des bénéfices. Elon Musk parle de gagner jusqu’à 30 000 $ par an avec une voiture justifiant par la même l'augmentation du prix de l'option proposée.
Toutefois, cela s’oppose évidemment à plusieurs barrières légales, notamment en France, où la législation entourant les taxis limite l’accès à la profession au titulaire d’une licence de taxi.
Le modèle VTC n’est pas non plus prévu pour se faire sans conducteur sans parler du fait de laisser rouler des véhicules sans conducteur… Bref, ce n'est pas pour tout de suite !
Source : The Verge