Toshiba vient d'être condamné à une amende de 87 millions de dollars par la justice américaine, « en raison de soupçons d'entente sur le marché des écrans LCD ». Une décision de justice face à laquelle le constructeur nippon compte faire appel.
En décembre 2011, 7 constructeurs de dalles LCD - Samsung, Sharp, Hitachi, HannStar, Epson, Innolux et Chunghwa - avaient accepté la condamnation résultant d'une enquête anti-trust menée à la fois par le gouvernement américain et des class actions privées. Les entreprises condamnées avait alors dû s'acquitter d'une somme totale de 538 millions de dollars.
Si Toshiba ne faisait pas partie des firmes condamnées, un recours collectif ciblait néanmoins l'entreprise : mardi, le jugement de l'affaire a été rendu à San Francisco, où un juge fédéral a condamné la société japonaise à verser un total de 87 millions de dollars : environ 70 millions sont destinés aux clients ayant acheté des produits de la marque, tandis que 17 millions devraient aller aux assembleurs des écrans.
Néanmoins, la société ne compte pas accepter le jugement sans se défendre une nouvelle fois : « Toshiba a toujours affirmé qu'il n'avait pas agi de manière illégale sur le marché des écrans LCD aux Etats-Unis, et Toshiba campe sur sa position » explique un communiqué de presse. Toshiba « considère que le verdict du jury est une erreur (...) et a l'intention de mettre en œuvre tous les recours juridiques possibles pour corriger cette décision. » En toute logique, la firme devrait donc très vite faire appel.