Amazon Web Services va ouvrir un nouveau datacenter à Tokyo, la capitale japonaise, et poursuit ainsi son expansion en Asie. C'est le second datacenter asiatique pour la filiale de services en ligne aux entreprises du géant américain de la distribution.
Sur un billet de blog, Jeff Bezos, le PDG, explique que le nouveau datacenter va prendre en charge Amazon EC2 (y compris Elastic IP Adresses, Amazon CloudWatch, Elastic Block Storage, Elastic Load Balancing, VM Import et Auto Scaling), Amazon S3, Amazon SimpleDB, Amazon RDS (base de données relationnelle), Amazon SQS (Simple Queue Service), Amazon Simple Notification Service, Amazon Route 53 et Amazon CloudFront. Le datacenter est déjà utilisé par des beta testeurs, qui ont annoncé, selon Bezos, une latence inférieure à 10ms.
A côté de l'infrastructure et des services proprement dits, Amazon a mis en place les versions japonaises de toutes ses ressources : site web, calculateur de coûts, forum pour développeurs, équipe de vente, assistance premium, blog et guide d'utilisateur en japonais. Le groupe d'utilisateurs JAWS-UG (Japan AWS User Group) existe déjà.
Amazon Web Services dispose désormais de cinq datacenters, dont deux en Asie (le premier est à Singapour), deux aux Etats-Unis, et un en Irlande pour l'Europe. Au delà des explications de Jeff Bezos - il aimerait le Japon pour ses habitants, son esprit de communauté et sa cuisine - on peut imaginer l'opportunité que représente l'Asie en terme de développement pour Amazon Web Services. Depuis le Japon, AWS dispose d'une base arrière solide pour compléter son datacenter de Singapour, et ainsi fournir ses services à une grande partie des entreprises de la région.