Garmin bientôt sur smartphone ?
Le marché du système de guidage routier a pour commencer été bouleversé par la démocratisation du smartphone, qu'un grand nombre de mobinaute privilégie dorénavant par rapport à l'achat d'un appareil autonome ou de première monte, certes plus pratique mais aussi et surtout plus couteux.
Garmin propose bien l'application StreetPilot, mais elle est limitée à l'iPhone et à l'Amérique du Nord, deux lacunes qu'aucun de ses principaux concurrents ne cumule. Elle est par conséquent inconnue des consommateurs européens, contrairement à celle de TomTom... et dans une moindre mesure à celle de Navigon, qui reste à ce jour la solution de guidage hors ligne la plus réputée pour Android (par opposition à la solution connectée de Google, TomTom n'étant pas encore décliné sur Android).
Et en première monte
Garmin compte également développer les premières avancées de Navigon sur le marché de la première monte (solution intégrée au tableau de bord d'une auto), pour combler le retard qu'il a pris sur son concurrent TomTom, qui a déjà conclu des partenariats avec Renault, Fiat, Mazda ou encore Toyota.
D'autant que ces solutions rencontrent un franc succès, en raison de leur coût raisonnable comparé aux précédentes solutions des constructeurs automobiles et de leurs atouts par rapport aux GPS autonomes qu'il faut placer sur son support et alimenter. La moitié des voitures Renault sortent ainsi d'usine équipées du système de guidage TomTom.
L'histoire ne dit pas ce qu'il adviendra des produits Navigon à court ou moyen terme et le montant et l'échéance de la transaction n'ont enfin pas été communiqués, bien que le Financial Times allemand évoque la somme de 50 millions d'euros.