La conséquence sur le profit net de l'entreprise est qu'il a été divisé par trois pour se situer, en mars, à 96 millions d'euros, contre 282 millions un an plus tôt. Cela reste malgré tout au-delà des prévisions des analystes, qui attendaient un résultat proche des 82 millions d'euros. De quoi suffire à relancer le titre à la bourse d'Amsterdam qui prenait plus de 8% à 55,5 euros à l'ouverture mardi.
ASML profite de la publication de ses résultats pour annoncer un changement à sa tête. Son actuel directeur financier, Peter Wennink, sera nommé en tant que p-dg à la place d'Eric Meurice à compter du 1er juillet. « Les PC ont été un moteur très important pour l'industrie des semi-conducteurs » a-t-il commenté, soulignant que la baisse de leurs ventes est due à « une cannibalisation par les tablettes ».
Le néerlandais est plus optimiste pour le deuxième trimestre, où il prévoit un chiffre d'affaires situé à environ 1,1 milliard d'euros. Espérant beaucoup de son programme de co-investissement avec Intel, TSMC et Samsung censé produire des avancées significatives sur la lithographie EUV et la finesse de gravure, ASML estime qu'il sortira de cette année à un niveau comparable à l'an passé.
