« La bonne tenue de l'activité de nos filiales Hitachi Global Storage Technologies (HGST) et de Western Digital ont contribué à ces résultats exceptionnels », s'est félicité le p-dg du groupe, Steve Milligan, indiquant que la demande globale de l'industrie est en ligne avec les attentes de l'entreprise. Même si tous les secteurs ne sont pas égaux : forte croissance en entreprise, stable dans le grand public et faible chez les OEM.
Mais l'un des indicateurs les plus intéressants de cette industrie est la marge réalisée sur chaque disque dur. Rappelons que les prix de ces composants avaient été artificiellement surévalués suite aux inondations survenues en Thaïlande en 2011, qui avaient affecté les chaînes de production. Depuis, les prix peinent à retourner à un niveau raisonnable. WD indique avoir réalisé 28,2% de marge en mars, contre 32,2% en 2012.
La marge brute baisse mais reste élevée
Si la tendance est à la baisse, cela reste encore nettement supérieur au taux du troisième trimestre 2011 : la marge se situait alors à 18,2%. Cependant, WD enregistre un recul du bénéfice net, à 391 millions de dollars en mars 2013, contre 483 millions un an plus tôt, soit une régression de près de 20%. Alors que le prix moyen d'un disque dur était de 68 dollars en mars 2012, ce prix est tombé à 61 dollars, contre 45 dollars en 2011.
Notons enfin que les dépenses en recherche et développement ont atteint quasiment le plus haut niveau depuis ces quatre dernières années, à 396 millions de dollars. En mars, la filiale HGST annonçait par exemple la mise au point d'un processus de nano lithographie permettant de doubler la densité de stockage des disques.
La société ne donne pas de prévisions pour les trimestres à venir. Mais nul doute que la dégradation du marché des PC continuera de donner du fil à retordre à la branche grand public de Western Digital.
Évolution du chiffre d'affaires et de la marge brute de WD.
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