La procédure visant à attribuer de nouvelles fréquences pour la téléphonie mobile est officiellement lancée. Le gouvernement indique que les opérateurs peuvent dès à présent se positionner sur ce terrain. Ils pourraient néanmoins faire durer le suspense puisque les FAI ont jusqu'à la fin de l'année pour faire connaître leurs positions.
Pour obtenir un droit d'utilisation sur la plage de fréquences des 700 MHz, notamment utile pour la 4G, les opérateurs vont devoir débourser au moins 416 millions d'euros. Le prix de réserve a été ainsi fixé pour chacun des 6 blocs de fréquences mis aux enchères. Au total, la procédure devrait rapporter 2,5 milliards d'euros à l'Etat.
Les opérateurs auront également des obligations puisqu'ils devront « couvrir en très haut débit mobile non seulement les zones les plus rurales, mais également 29 000 Km de lignes ferroviaires correspondant aux trains du quotidien (TER, Transilien, RER) », précise le ministère de l'Economie et des Finances.
Enfin, Bercy promet de faire respecter la concurrence dans la mesure où un opérateur ne pourra pas, à lui seul, acquérir toutes les fréquences. Un plafond a donc été fixé et un candidat ne peut pas obtenir plus de trois blocs dans la bande 700 MHz et pas plus de 30 MHz sur l'ensemble des bandes basses (700, 800 et 900 MHz).
Suite à cette enchère, viendra le déploiement effectif. Celui-ci aura lieu entre le 1er octobre 2017 et le 30 juin 2019 mais certaines zones devraient bénéficier de ces nouvelles ressources dès le deuxième trimestre 2016.
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