Depuis que Websense a opéré le rachat de Defensio (Karabunga Inc), l'éditeur cherche à renforcer sa présence sur la sécurité des réseaux sociaux. En prenant en charge un plugin antispam pour les blogs, forums et autres sites communautaires (notamment via le blocage des commentaires indésirables), Websense cherche à se faire une identité sur les réseaux sociaux.
Dans cette optique, Dan Hubbard, le président de Websense commente l'évolution dans la manière d'apporter une brique de sécurité au Web 2.0. Il explique : « 10 % de nos clients ont supprimé totalement l'accès aux réseaux sociaux. Il y a quelques temps, cette part était de 50 %. Du coup, c'est une bonne chose car les gens ne comprennent en général pas le fait d'interdire purement l'accès à ces sites ».
Dans la foulée, l'éditeur propose, parmi ses solutions professionnelles un « plugin de sécurité » pour Facebook dans les entreprises. Il semble donc que le choix de la société soit de conserver une certaine visibilité sur ces outils.
S'il n'y a pas eu de réelles annonces au programme de ce rendez-vous avec la presse, l'éditeur de sécurité Websense a tenu à poser quelques considérations de sécurité sur les « tendances » du moment. Tout d'abord sur le Cloud computing, Dan Hubbard assène quelques critiques : « Souvent, les professionnels assurent peu de suivi dans leur politique de sécurité alors qu'il est important de suivre une organisation sur le long terme pour qu'une politique soit suivie et surtout adopte les bons choix. Le danger du Cloud est que certains vont s'y lancer mais qu'il faudra faire des mises à jour, être au fait des évolutions de la technologie, il est donc important de savoir dans quoi chacun se lance ».
Enfin à la question de savoir quelle est la prochaine grande menace à venir, Dan Hubbard estime que les hackers vont tendre vers les mobiles. « C'est le prochain enjeu » estime le président de la société. Il lance même quelques attaques placées en tentant d'anticiper l'avenir : « Par exemple, nous voyons qu'avec l'iPad, chacun de nos responsables des ventes en possède un. Mais derrière il est important de savoir quelle sécurité sera ou pourront être appliquées. Nous voyons qu'il n'y a pas grand chose derrière pour l'instant... ». Rien de bien méchant pour l'instant mais il semble que, déjà, certains éditeurs de sécurité s'inquiètent des menaces futures.