L'éditeur de sécurité insiste sur le fait que ce blocage est possible grâce à son moteur de réputation capable de rassembler plusieurs flux d'informations provenant de ses Labs mais également de la communauté d'utilisateurs. Utilisé à l'échelle de Facebook et de ses 845 millions d'utilisateurs actifs mensuels, Sophos promet donc une réaction rapide afin de protéger l'ensemble de la communauté.
Mark Harris, Vice-président de Sophos Labs ajoute que la société entend : « aider à la sécurisation de Facebook, actuellement une cible facile pour les pirates. C'est pourquoi nous proposons de bloquer les liens vers un site malveillant afin d'éviter que des pratiques comme le clickjacking ne se développent ». Ce détournement de clic permet en effet à un pirate d'amener un utilisateur vers un site en le faisant cliquer sur un lien d'apparence légitime. Le responsable ajoute que la sécurisation du réseau social représente un challenge important dans la mesure où : « Facebook dispose d'un environnement des plus dynamiques. Il s'agit donc d'établir un point d'équilibre entre ouverture et sécurisation ».
Un pari ardu puisque le réseau social additionne les mesures visant à préserver ses utilisateurs. Après avoir fait confiance à Web Of Trust, Facebook avait annoncé avoir signé un partenariat avec l'éditeur Websense en octobre dernier. Là encore, l'objectif de cette collaboration était d'éviter la propagation de liens dirigeant vers des contenus malveillants.