Les autorités américaines estiment que des pirates russes sont à l'origine d'une attaque informatique menée contre une partie du système d'information de la Maison-Blanche, le centre de la présidence des Etats-Unis. Selon les officiels, l'attaque datant du mois d'octobre a été conduite sur plusieurs fronts.
Selon CNN, les pirates s'en sont pris au système du State Department (l'équivalent du ministère des Affaires étrangères) mais également au système d'information de la Maison-Blanche. En utilisant une faille de sécurité, des données comme l'agenda (pas en temps réel) de Barack Obama ont été obtenues.
Selon les agences gouvernementales, aucune information « classée » n'a pu être obtenue par les pirates. Le système visé ne contenait a priori aucune donnée sensible permettant d'être utilisée par des personnes malveillantes.
Malgré tout, l'ensemble des services américains de renseignement considèrent que cette offensive figure parmi les plus sophistiquées organisées à l'encontre des installations officielles. Les premiers résultats de leur enquête montrent que des traces proviennent de pirates privés pouvant travailler pour le compte du gouvernement russe.
Les Etats-Unis remettent donc au goût du jour la thèse des cellules actives de pirates noyautées par un pouvoir central. La Russie est d'ailleurs connue pour utiliser ce type de fonctionnement à l'encontre d'autres organisations. Par exemple, en 2009, Konstantin Goloskokov, un activiste du groupe de la jeunesse russe Nashi avait expliqué qu'il faisait bien partie de l'équipe qui avait attaqué plusieurs sites Web basés en Estonie. Une vaste cyberattaque avait touché le pays en 2007, paralysant plusieurs organisations publiques et privées.
A lire également