Lemonade part à l'assaut de son troisième marché européen : la France. Depuis le 8 décembre, le service d'assurance habitation en ligne, pépite new-yorkaise de « l'insurtech », est disponible dans l'Hexagone. Mais la start-up devra composer avec de nombreux concurrents, dont la Française Luko.
La start-up, qui a atteint une capitalisation boursière de 4 milliards de dollars, propose de s'assurer instantanément en ligne, tout en promettant un remboursement « en quelques secondes » en cas de sinistre.
Lemonade, la coqueluche de Wall Street qui arrive en Europe
Lemonade, fondée et 2015, est auréolée outre-Atlantique d'un certain succès. Présente dans 27 États américains, le succès de son entrée en
Bourse lui a permis de lever 320 millions de dollars, portant son capital boursier à 4 milliards de dollars.
Elle s'est également lancée en Europe en Allemagne et aux Pays-Bas, où se situe son siège européen. C'est grâce à un accord avec la Banque Centrale néerlandaise qu'elle peut s'ouvrir aux marchés européens. Après la France, c'est vers la Suisse ou la Suède que compte s'exporter Lemonade.
Quels services propose Lemonade pour les consommateurs français ?
C'est avec les mêmes arguments qui ont fait son succès aux États-Unis
que Lemonade veut s'installer sur le marché français et faire face à la concurrence.
À partir de quatre euros de cotisation mensuelle, les locataires français peuvent souscrire instantanément à une assurance habitation, depuis le site web ou l'application de Lemonade. Ensuite, Lemonade promet un remboursement en quelques secondes en cas de sinistre. La rapidité et la simplicité sont les deux premiers avantages loués par l'entreprise.
Lemonade promet aussi « une couverture plus étendue » que les offres d'assurance habitation classiques. Elle donne l'exemple de l'une de ses garanties optionnelles : la couverture sur le vol chez soi, mais aussi partout dans le monde. De manière plus anecdotique, Lemonade, qui fonctionne uniquement en ligne, a développé un chatbot nommé Maya pour permettre aux clients d'obtenir des réponses directes à leurs questions.
Enfin, dernière particularité, la start-up a un programme nommé « giveback » annuel, qui permet de reverser les fonds non utilisés à des associations. En France, huit assos comme Les Restos du Cœur ou Le Refuge, ont été choisies pour participer au programme.
Hasard du calendrier, Luko, première start-up française de « l'insurtech »
avec 100 000 clients dans le pays, vient de lever 60 millions d'euros. En plus des acteurs classiques du marché, comme la MAIF, c'est face aux start-up françaises que devra s'imposer Lemonade.
Source : TechCrunch