Malgré les protestations de ses employés, Satya Nadella maintient sa position et défend l'accord conclu entre le département américain de la Défense et Microsoft concernant la fourniture de casques Hololens.
Les militaires américains pourront bien utiliser les technologies de réalité mixte de Microsoft. Dans une interview donnée à CNN, Satya Nadella réaffirme sa position et explique pourquoi il considère que cet accord est en phase avec les valeurs de l'entreprise.
Une « décision de principe » pour Satya Nadella
Pour le PDG du groupe, fournir la technologie Hololens est une « décision de principe ». L'entreprise s'interdit de refuser ses produits « aux institutions que nous avons élues dans les démocraties pour protéger les libertés dont nous jouissons ». Il ajoute en outre que Microsoft est « très transparent » dans les conditions contractuelles nouées entre les deux entités et qu'il « continuerait à dialoguer » avec les salariés.Ces derniers justement ont vivement réagi à l'annonce de cet accord entre leur société et l'armée américaine pour un montant de 479 millions de dollars. Les représentants du département de la Défense expliquent qu'Hololens permettra de réaliser un prototype de système de réalité augmentée pour les troupes en formation et au combat. Celui-ci pourrait apporter une meilleure visibilité aux soldats en mission, ainsi qu'à collecter des données de santé et à communiquer avec des médecins.
Des relations complexes entre la Défense américaine et la Silicon Valley
En interne certains employés contredisent cette vision positive de l'accord. Ils expliquent qu'Hololens, une technologie pacifique va être dévoyée et transformer en outil semblable à un jeu qui dissocié les soldats équipés de la réalité du terrain d'opérations.Microsoft a déjà eu affaire aux protestation de ses équipes concernant un autre contrat entre les services américains de l'immigration et Microsoft au sujet d'Hololens. En 2018, l'entreprise a prudemment expliqué que sa technologie était utilisée dans le respect des valeurs éthiques de l'entreprise. Une affaire qui a souligné les rapports compliqués entre l'administration américaine et les entreprises tech.
Source : Engadget