L'entreprise made in France est devenue le plus gros réseau mondial du marché. Son chiffre d'affaires ne cesse d'augmenter depuis trois ans.
Créée en février 2017, Virtual Room est ce que l'on appelle un « succès ». La start-up française, qui compte quelque 300nbsp;000 clients partout dans le monde, peut se targuer d'être le plus important réseau mondial de réalité virtuelle collaborative, en proposant des aventures à mi-chemin entre l'escape game et le film hollywoodien.
Des sites partout dans le monde
Depuis l'ouverture de son premier site à Paris, Virtual Room a connu une progression fulgurante. L'entreprise est aujourd'hui présente sur une trentaine de sites en France et dans le monde (une dizaine en propre, le reste sous licence). En France, Virtual Room possède des sites à Bordeaux, Lille, Marseille, Nancy, Paris, Rennes ou Toulon, et a ouvert des salles à Bruxelles, Las Vegas, Los Angeles, San Francisco, Marrakech, Genève, Sydney, Singapour, Athènes ou encore Bogota, pour ne citer que ces villes. D'autres (Liban, Jordanie, Taïwan et Hong-Kong) sont en cours d'ouverture.Réalité Augmentée : Google améliore la détection de profondeur et en fait d'impressionnantes démos
Ce rythme d'enfer a eu pour conséquence une nette progression du chiffre d'affaires de l'entreprise en deux ans. En 2017, Virtual Room avait généré 1,4 million d'euros de chiffre d'affaires. En 2019, ce montant est passé à 4,5 millions. Et la société vise les 6 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2020.
50 implantations visées d'ici fin 2020
La stratégie de Virtual Room repose sur quatre axes majeurs de développement. Le premier consiste, vous l'aurez compris, en l'accélération de sa répartition géographique en France et dans le monde, avec l'objectif de compter 50 implantations à la fin de l'année 2020. Mais tout cela a un coût, puisque chaque ouverture de site nécessite un investissement de 350 000 euros. La création d'au moins trois emplois à temps plein par lieu est à saluer.La start-up française développe des partenariats intelligents avec plusieurs opérateurs qui veulent que l'offre de divertissement soit intégrée à l'expérience Virtual Room. Le groupe de musées mondialement connu Madame Tussauds propose par exemple de vivre l'expérience Virtual Room à Las Vegas, Los Angeles et San Francisco.
Virtual Room crée ses propres scénarios en interne
Virtual Room développe par ailleurs son propre contenu, grâce à son studio de création 3D Monsieur K, qui met au point plusieurs scénarios d'aventure virtuelle. Une équipe de 30 personnes composée de graphistes, scénaristes, game-designers ou de techniciens développe ces contenus, ce qui a nécessité un investissement de 500 000 euros sur un an. Certains scénarios sont ensuite revendus aux opérateurs de sites sous licence d'exploitation.L'entreprise travaille également sur le BtoB en proposant à des entreprises de réaliser leurs séminaires et sessions de team-building dans différents espaces. Une solution modulable et nomade est également proposée à des entreprises ou au secteur événementiel, qui peuvent transposer l'expérience Virtual Room pour en faire une installation éphémère, ce qui peut notamment permettre de personnaliser le scénario en y insérant des codes visuels de l'entreprise.
Définitivement, Virtual Room est en train de développer une entreprise qui semble avoir adopté tous les codes modernes nécessaires à son épanouissement. S'il faudra évidemment repasser dans quelques années afin de voir si le tout est solide, force est de constater que les promesses sont belles.