La filiale de Vodafone en Egypte (Mobinil, Etisalat) accuse dans un communiqué les autorités du pays d'avoir utilisé son réseau afin d'envoyer des messages au caractère bien particulier. Ces SMS non-signés étaient en fait des appels à suivre la position du dirigeant en place.
Vodafone considère cette méthode comme étant inacceptable. L'opérateur indique que ces messages n'étaient « signés par aucun opérateur car ils n'ont pas le pouvoir de répondre aux autorités sur leur contenu ».
Apparemment, ce type de message aurait été envoyé dès le début des premières manifestations dans le pays. A noter enfin que cette sortie de l'opérateur arrive alors que l'ensemble des présidents européens ont demandé à ce que « le processus de transition commence dès maintenant » en Egypte...