Les informations sont relayées par le site Tech Herald qui estime que le FAI injecterait dans ces pages un code javascript qui lui permet de récupérer ces identifiants. Une méthode peu soucieuse des libertés des internautes et qui permet ainsi de contrôler les informations mises en ligne par les consommateurs.
Pour rappel, la Tunisie bien que constituée sous forme d'une république islamique (l'Islam représente une des sources du droit tunisien) concentre de nombreux pouvoirs dans les seules mains de son président Zine el-Abidine Ben Ali. Pire, le FAI « Agence tunisienne d'Internet » est placé sous tutelle du ministère des communications. Des liens entre acteurs privés de l'Internet et pouvoir plus que rapprochés...
En signe de protestation contre cette intrusion dans la vie des internautes, des attaques Ddos ont été menées contre le site du FAI. Les Anonymous protestaient également contre de la décision des autorités tunisiennes de bloquer l'accès aux pages de Facebook via le protocole sécurisé https. En levant cette option de chiffrement, l'accès aux données est alors plus aisé.
Un front de contestation numérique s'est donc formé. Reste à savoir quelle sera la riposte du pouvoir en place.