Mise en place en 2004, l'Enisa a vocation a pour mission d'adresser des recommandations en matière de cybersécurité afin de protéger l'ensemble des installations présentes dans l'Union européenne. Elle organise, par exemple, des cyberattaques fictives afin de mieux coordonner les services et prévoir des contremesures efficaces.
Son pouvoir vient d'être renforcé suite à un vote en sa faveur du Parlement européen, le 16 avril dernier. La proposition a donc été acceptée sans aucun amendement.
Désormais, l'Enisa agit en coopération avec les Etats membres et les institutions communautaires afin notamment de débattre sur les mesures à prendre pour protéger les systèmes d'informations de la communauté mais également de partager sur l'état de l'art en la matière. Aussi, l'Enisa assiste les pays dans la promotion de mesures dédiées à la gestion des risques, la promotion des bonnes pratiques et la mise en place de standards pour l'ensemble des terminaux électroniques, les systèmes et les services.
Udo Helmbrecht, directeur exécutif de l'Enisa s'est dit satisfait de la mesure et précise qu'avec ce nouveau mandat, l'institution sera capable de « soutenir totalement la stratégie de cybersécurité européenne dans l'optique de protéger ses ressources économiques et numériques ».
En outre, un cadre sera défini afin que l'institution puisse travailler plus étroitement avec d'autres autorités comme Europol notamment (responsable en matière de cybercrime) ou encore le Service européen pour l'action extérieure.