Ainsi, dans la plupart des zones testées, la limite d'exposition (41 V/m) aux fréquences n'a pas été atteinte. Par contre, certains endroits jugés « atypiques » (notamment à Paris) ont dépassé les moyennes enregistrées (entre 0,1 et 5 V/m). Afin d'éviter que certains lieux ne soient trop exposés, les ministres souhaitent donc que ces zones disposent d'un « traitement spécifique ». L'intérêt est donc de diminuer ces expositions en modifiant l'implantation de certaines antennes sans pour autant dégrader la couverture réseau.
Des simulations ont donc été menées mais certaines se sont avérées peu concluantes. En effet, en voulant diminuer l'exposition aux fréquences, la qualité du réseau aurait été amoindrie. Du coup, le gouvernement promet que de nouvelles expérimentations seront menées cet automne afin de diminuer la « puissance de plusieurs antennes de certains sites dans les quartiers pilotes sur une seule et même fréquence (1 800 MHz) » et ainsi contrôler la couverture à l'aide d'appareils sélectifs.
Concrètement, le rapport préconise également de renforcer les contrôles en amont de toute installation d'antennes relais. Même si ces propositions n'ont aucune valeur formelle, les futurs textes portant sur le sujet pourront tenter d'établir une communication entre opérateurs et les mairies.
De même, les occupants de bâtiments dans lesquels des antennes sont disposées pourraient à l'avenir être avertis d'une implantation dans les quinze jours précédant les travaux. Pour autant, le ministère explique simplement qu'il étudiera l'opportunité d'élaborer « de nouvelles dispositions législatives ou réglementaires » pour ces points précis. Les objectifs sont donc inscrits sur le papier, reste à les faire appliquer.