Les produits de la gamme iWallet sont des boîtiers ultrarésistants, en véritable fibre de carbone, qui sont verrouillés à l'aide de lecteurs d'empreintes digitales. Ils sont blindés contre les ondes électromagnétiques, ce qui a pour effet d'empêcher l'accès aux cartes bancaires sans contact et autres badges à puces NFC ou RFID. À peine plus encombrants que les éléments qu'ils renferment (variable en fonction des modèles), ils sont alimentés par une petite batterie extra-plate, rechargeable par le biais d'un port micro-USB.
Cette batterie alimente également une antenne Bluetooth Low Energy, qui permet d'être alerté si le portefeuille et le téléphone du porteur s'éloignent l'un de l'autre, en cas de vol ou de perte. Une application dédiée est disponible et le portefeuille embarque sa propre alarme, la fonction est donc bidirectionnelle (elle évite autant la perte du téléphone que celle du portefeuille, à condition de ne pas perdre simultanément les deux).
Le modèle Classic, vendu la coquette somme de 500 dollars, peut renfermer dix documents au format carte bancaire. Aux États-Unis, la carte d'identité nationale et le permis de conduire ont adopté ce format il y a un moment. Le modèle Slim est quant à lui destiné à accueillir deux cartes et quelques billets. Le nouveau modèle Passport enfin, présenté au CES 2015, renferme comme son nom l'indique un Passeport ainsi que deux cartes bancaires.
La gamme est déjà disponible aux États-Unis, mais le CES 2015 aura été l'occasion pour la société de rencontrer de nouveaux distributeurs. Son fondateur, que nous avons rencontré, a bon espoir de bientôt commercialiser ses produits en France, auprès d'enseignes de luxe telles que les Galeries Lafayette, Le Bon Marché, etc.