Xiaomi s'est construit sur ses terres natales, en Chine, avec une gamme de smartphones qui fait le pari de marges tirées vers le bas pour gagner rapidement des parts de marché. Forte de ses premières positions, la marque lorgne maintenant de plus en plus ouvertement vers les pays voisins, à commencer par l'Inde, considéré comme l'un des principaux relais de croissance sur le terrain de la téléphonie mobile.
Depuis plusieurs mois, le chinois mène donc une offensive de charme en direction de l'Inde, où il organise régulièrement conférences de presse, lancements de produits et événements communautaires. Mercredi, il a remis le couvert avec le lancement de son Redmi 3S, qui y fera donc son entrée deux mois après avoir été lancé en Chine.
Sur le papier, l'appareil a de quoi séduire les consommateurs habitués aux tarifs européens. Pour 6999 roupies, soit un peu moins de 100 euros, il propose en effet un écran 5 pouces HD (1280 x 720 pixels), un processeur Snapdragon 430 (4 + 4 coeurs, max 1,4 GHz), la prise en charge de la 4G, un appareil photo 13 mégapixels avec optique ouvrant à f/2.0 et autofocus à 1 ms, avec une batterie 4100 mAh censée conférer deux jours d'autonomie, le tout enveloppé dans un corps en métal d'apparence plutôt réussie.
Il intègre un emplacement pour carte microSD (jusqu'à 128 Go), affiche environ 8,5 mm d'épaisseur et pèse 144 grammes. Dans sa version de base, le Redmi 3S dispose de 2 Go de mémoire vive et 16 Go de stockage. Une déclinaison Prime fait passer à 3 Go de RAM et 32 Go de stockage, et ajoute le lecteur d'empreintes digitales, pour 8999 roupies, soit environ 120 euros. L'appareil n'a, a priori, pas vocation à être commercialisé en Occident.