Afin de mieux protéger les mineurs utilisant ses services, Snapchat dévoile une nouvelle mesure liée à l'ajout rapide.
Plus encore, la firme s'engage toujours plus intensément contre la vente de drogues par la biais de sa plateforme. De bonnes nouvelles, en somme.
Protéger les mineurs d'adultes inconnus
S'il faut encore le rappeler, Snapchat est, à l'origine, une application absolument pas destinée aux mineurs. Mais, avec la popularité croissante et mondiale de ce qui est devenu un phénomène pour des millions de jeunes usagers aux quatre coins du monde, Snapchat a dû adapter sa politique. En conséquence, l'app étant désormais accessible aux individus dès l'âge de 13 ans, la firme œuvre pour davantage protéger ses utilisateurs ayant entre 13 et 17 ans.
Mais de qui au juste ? Notamment d'adultes aux intentions diverses. Pour éviter les plus catastrophiques d'entre elles, Snapchat revoit son outil d'ajout rapide. En effet, cette fonctionnalité a pour objectif de vous suggérer de nouveaux contacts, que vous êtes parfois en mesure de connaître, et, d'autres fois, non. En conséquence, il ne sera désormais plus possible pour un adulte d'ajouter un mineur par la fonction d'ajout rapide sans remplir certaines conditions. Il faut notamment « un certain nombre de comptes en commun » pour y parvenir, précise Snapchat. À voir à long terme si la mesure est efficace ou non.
La lutte contre la drogue également dans la ligne de mire
Un autre fléau de Snapchat réside en la vente de drogue par le biais de la plateforme, et ce, bien malgré la firme. Le Fentanyl, un très puissant analgésique, près de cent fois plus que la morphine (!), qui peut entraîner la mort avec seulement quelques grains, est notamment dans le viseur de Snapchat. De nombreux cas d'overdoses de drogues diverses obtenues via un contact sur Snapchat entre un dealer et un acheteur sont reportées, et pour lutter contre cette pratique, Snapchat utilise l'intelligence artificielle (IA).
Ainsi, 88 % des contenus relatifs à la drogue seraient captés par les services de la firme. Elle affirme également qu'en l'espace d'un an, sa proactivité a permis d'accroître la détection de contenus relatifs à la drogue de 390 % (!). Lorsque l'IA ou un tiers détecte un dealer, Snapchat s'active à bannir son compte, à éviter qu'il puisse en recréer un autre et, dans les cas nécessaires, à transférer des informations relatives aux autorités compétentes.
Snapchat pense aussi que son système de dénonciation par le biais d'utilisateurs fonctionne, puisque les reports relatifs à du commerce de drogue passent de 23 % en septembre 2021 à 16 % en janvier 2022. Mais, dans tous les cas, un (très) long chemin reste à parcourir pour rendre cette plateforme toujours plus sûre, notamment pour les mineurs, qu'il s'agisse de drogues ou d'adultes potentiellement malveillants.
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