© Getty images
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En un mois, le nombre d’abonnés au service d’internet par satellite Starlink a fait un bond de 30 %, atteignant les 90 000 souscripteurs. Toujours en bêta-test, Starlink semble pour le moment tenir ses promesses.

Il ne s’agit cependant que d’un début pour Starlink, qui n’a pas fini de se développer, aussi bien en matière de zones géographiques que d’usages.

Bientôt 100 000 bêta-testeurs pour Starlink

La phase de bêta publique de Starlink a été ouverte à l’automne 2020, sous la désignation de « Better Than Nothing Beta » (la Bêta mieux que rien), promettant une vitesse en téléchargement comprise entre 50 et 150 Mbps, et en réalité bien souvent dépassée. Il y a un peu plus d’un mois, Elon Musk annonçait que Starlink disposait d’environ 70 000 utilisateurs et utilisatrices actifs, répartis sur la douzaine de territoires où le réseau est disponible. Aujourd’hui, il semble que la barre symbolique des 100 000 abonnés actifs soit prête à être franchie. Et ce nombre devrait rapidement croître, étant donné que toutes les commandes n'ont pas encore pu être honorées.

Pour SpaceX, il ne s’agit cependant que d’un début. Les différentes stations au sol et les quelques 1 700 satellites opérationnels ne permettent de couvrir qu’une petite partie de la population-cible. De plus, le service n’est pour l’instant disponible que pour des bâtiments fixes (maisons et entreprises). À terme, l’entreprise d’Elon Musk entend cependant couvrir l’intégralité du globe, avec 42 000 satellites, et s’ouvrir au marché des véhicules en mouvement tels que les camions, autocars, avions et navires. D’ici quelques années, les barrières symboliques pourraient bien ne plus se compter en centaines de milliers d’abonnés, mais en dizaines de millions.