Starlink

Alors que SpaceX a lancé cette semaine 60 nouveaux satellites, pour remplir un peu plus sa constellation, Elon Musk a donné quelques détails sur le calendrier de son gigantesque projet. Starlink commencera ainsi son offre d'accès à Internet par une bêta privée dans trois mois, puis une publique dans six mois.

Pour rappel, Starlink vise à bâtir une constellation de satellites, dans le but de fournir une connexion à toute la planète, en particulier aux zones moins couvertes par les opérateurs classiques. Une idée qui pourrait impliquer la mise en orbite de 42 000 satellites.

Démarrage dans les « hautes latitudes »

Mais les premiers tests pourraient débuter bien avant d'atteindre un tel nombre. C'est ce qu'a indiqué le P.-D.G. de l'entreprise, Elon Musk, sur Twitter. D'après l'entrepreneur, Starlink fera d'abord l'objet d'un lancement bêta privé (donc auprès d'un nombre limité d'utilisateurs) dans environ trois mois. Puis, le service s'ouvrira un peu plus, avec une bêta publique qui interviendrait d'ici six mois.

Musk a également indiqué que les premiers utilisateurs concernés seraient ceux vivant dans des pays de « hautes latitudes ». Il n'a toutefois apporté davantage de précision, si ce n'est en confirmant que l'Allemagne pourrait faire partie des régions concernées, dans une réponse à un tweet.

Lancement de 60 satellites, visible depuis la Terre

À vrai dire, cette information vient surtout soutenir l'idée selon laquelle le service sera, en premier lieu, principalement adressé aux utilisateurs du Canada et du nord des États-Unis. Néanmoins, pour en arriver là, Starlink doit encore surmonter quelques obstacles, notamment administratifs. Il lui reste en effet encore à obtenir l'aval des autorités canadiennes, pour être reconnu comme fournisseur agréé par l'État.

Et, bien sûr, SpaceX doit encore compléter sa constellation, afin de disposer d'un maillage suffisant pour sa version bêta. L'entreprise continue d'y travailler, malgré la crise sanitaire : cette semaine, elle a mis 60 nouvelles unités en orbite basse, pour atteindre les 420 satellites. Un lancement qui s'est vu depuis la Terre, ce qui n'a pas manqué d'ébahir quelques utilisateurs de Twitter, certains pensant y voir des étoiles filantes ou des drones.

Source : TechCrunch