Starlink déploie son système en Iran où de nombreuses manifestations secouent le pays depuis plusieurs mois.
Le service d'Internet par satellite développé par SpaceX se fait une place plus grande dans l'écosystème fermé iranien. Et c'est Elon Musk qui nous informe sur Twitter de son avancement.
Près d'une centaine de terminaux actifs
Starlink a beaucoup fait parler de lui ces derniers mois, avec la guerre en Ukraine et son utilisation intense par les habitants qui subissent des bombardements russes sur leurs infrastructures critiques.
Si plusieurs polémiques ont éclaté ces derniers mois, quand Elon Musk affirmait que fournir l'Ukraine en connexion internet lui revenait trop cher, finalement, la relation entre les deux parties reste globalement positive. Au point même que plusieurs milliers d'antennes supplémentaires arrivent l'année prochaine.
Mais l'est de l'Europe n'est pas le seul endroit mouvementé qui va bénéficier de ce bol d'air signé SpaceX. En effet, selon un tweet du milliardaire, l'entreprise américaine a aussi tourné ses satellites en direction de l'Iran, où seraient déjà présents une centaine de terminaux de Starlink.
Une promesse d'Elon Musk
Cette présence fait suite à la promesse faite en septembre par Elon Musk d'activer Starlink en Iran, et ce, afin de « faire progresser la liberté sur Internet et la libre circulation de l'information ».
Le pays est agité par des manifestations violemment réprimées depuis plusieurs mois et la mort au Kurdistan iranien de la jeune femme de 22 ans Mahsa Amini, décédée après avoir été mise en garde à vue pour « port de vêtements inappropriés ». En Iran, les coupures internet sont nombreuses afin de réduire l'accès à l'information, alors que les VPN sont pour beaucoup bloqués par les autorités.
Avec Starlink, les Iraniens pourraient bénéficier d'un infrastructure qui échappe à Téhéran, et donc accéder à Internet sans restriction politique aucune. Ce début de connexion à l'Internet mondial pourrait-il être suivi à l'avenir par des livraisons de nouveaux terminaux ?
Source : Reuters