HP souhaite réitérer son implication au sein de WebOS et après avoir publié les premiers outils en open source, la société affiche de grandes ambitions.
C'est en rachetant Palm pour 1,2 milliard de dollars que le constructeur Hewlett Packard a récupéré le système WebOS. Si les smartphones de la gamme Pre ou la tablette Touchpad ne se sont pas révélés populaires, la société continue de parier sur l'avenir de ce système d'exploitation mobile.
Interrogée par nos confrères de CRN, Meg Whitman, PDG de HP, explique que WebOS saura tirer parti des faiblesses de ses concurrents. Elle pointe notamment un écosystème fermé chez Apple et iOS ainsi qu'une fragmentation trop lourde du côté de Google et Android. Mme Whitman ajoute que Google pourrait d'ailleurs dangereusement resserrer ses liens avec Motorola Mobility.
Selon HP, il y aurait encore de la place pour un système d'exploitation supplémentaire et « nous allons prendre en charge ce dernier de manière considérable (...) vous pourrez nous attribuer une note d'ici un an et je pense que d'ici 2 ou 3 ans les preuves seront irréfutables ».
Le mois dernier, la société annonçait la publication en open source du framework JavaScript Enyo 2.0 pour la conception des applications. Une première bêta d'Open WebOS sera publiée en août avant la version finale prévue pour le mois de septembre.