L'« Epesitec E516 » se contente effectivement, de l'aveux même du fabricant, de « fonctionnalités suffisantes et d'une expérience utilisateur plaisante », ce qui tranche pour le moins avec les superlatifs qu'ils emploient tous habituellement, pour maintenir en contrepartie « le prix le plus bas possible ».
La tablette offre par conséquent un écran capacitif de 7 pouces dont la définition n'a pas été précisée, un SoC Freescale comprenant un CPU simple cœur à 1,2 GHz et un GPU PowerVR 5 Series, 512 Mo de mémoire vive, 2 Go de mémoire interne et un emplacement pour carte microSDHC (de jusqu'à 32 Go).
Deux capteurs de 3 millions de pixels, l'un dorsal et l'autre frontal, assurent la capture de photo et la visioconférence. La connectique comprend quant à elle une sortie vidéo composite, un port micro USB, du Bluetooth, du Wi-Fi et de la 3G ou non en fonction du modèle.
L'« Epesitec E516 » repose enfin sur Android 2.3 Gingerbread, le système d'exploitation embarqué de Google destiné aux smartphones, et non la branche 3.x nom de code Honeycomb pour tablette, qui aurait pourtant été plus appropriée. Elle sera mise en vente à l'international le 1er novembre 2011 au prix public de 190 dollars seulement en version Wi-Fi, ou de 250 dollars en version 3G + Wi-Fi. Reste à savoir si quelques dizaines d'euros d'économie valent tant de sacrifices par rapport à une Archos G9, pas tellement plus chère.